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dimanche, 31 octobre 2010

Le parcours d’un Sériephile : les moments les plus émouvants.

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Quatrième note dans la lignée des précédentes, pour cette fois évoquer les moments les plus émouvants de mon histoire avec les Séries TV.

- Curieusement, la fin de Buffy ne rentre pas dans cette sélection. Je pense que le fait que les news concernant la fin de la série nous étant arrivées assez tôt, j’avais eu le temps de me préparer à l’événement. Et puis il faut dire qu’il était temps. Parfois, on regrette de voir des séries s’arrêter prématurément, d’autres fois, on regrette qu’une série ait duré trop longtemps, au point de ne plus y trouver le même plaisir, de se rendre compte qu’il reste peu de chose de ce qu’elle était à ses débuts. Pour Buffy, les personnages entrant dans l’âge adulte, prêts à changer de vie, il était temps d’arrêter. Pareil pour Urgences, qui aura bénéficié d’un certain archarnement thérapeutique, que j’ai complètement lâché. Il n’empêche que pour le dernier épisode, j’étais là. Revenu. Pour revoir tous les anciens, eux ausi de retour, pour voir, tout de même, la fin de cette série, de cette “aventure”. En ce moment, c’est, et ça m’en coûte de le dire, One Tree Hill, que je n’arrive plus du tout à suivre, n’ayant plus le goût pour cette série. Là encore, les personnages sont devenus adultes, mais ont pour la plupart quitté la série, remplacés par d’autres.

- Point d’évocation de Doctor Who, je pense qu’une seule note pourrait faire le récapitulatif de tous les moments émouvants de la série, moments que j’ai signalé au cours de mes reviews.

- Donc, commençons : la fin de Code Quantum. Pour ceux qui ont eu la chance de voir la fin de la série, ils comprendront probablement, mais même si la série date, je ne voudrais pas la spoiler pour ceux qui ne l’ont pas vue. Un véritable crève-coeur d’apprendre le sort final de Sam Beckett. Ange-gardien à part entière… Il faut dire que cette série est l’une de mes séries préférées du début des années 90…

- Un épisode de Cowboy Bebop (s’il ne fallait voir qu’une série d’animation, ce serait celle-ci), le 19, “Speak Like a Child”, consacré au personnage de Faye Valentine, voleuse et femme fatale. Celle-ci ignorait tout de son passé, étant amnésique. Elle va alors entrer en possession d’une cassette video, où elle découvrira un message d’elle-même, alors gamine, qui s’adresse à elle-même plus âgée. Et l’encourageant à ne jamais abandonner, quelles que soient les difficultés...

- Les adieux de Michael J. Fox, contraint, à cause de sa maladie, à quitter la géniale série Spin City. Un adieu plein d’émotions, salué par tout le cast et le public devant lequel était enregistré cette sitcom. Et toujours une pointe d’émotion quand Michael J. Fox réapparaît au détour d’une série pour jouer les guest-stars, que ce soit dans Scrubs ou Boston Legal. Il faut dire que la trilogie Back to the Future garde une place à part, pour moi, comme je l’ai dit dans la note précédente lui étant consacrée...

- Et d’autres encore, mais ce sont eux qui m’ont le plus marqué.

KNIGHT

mardi, 26 octobre 2010

Mes souvenirs de Sériephile : il a suffi d’une scène…

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Dans la série “prenons le blog pour ce à quoi il est destiné aussi, c’est-à-dire parler de soi”, voilà une nouvelle note sur mes souvenirs de sériephile. L’une des raisons pour lesquelles on regarde des séries, et j’espère que mon cas est celui d’autres, c’est que l’on assiste parfois à des moments magiques. Des moments où la série a décidé d’aller très très loin, de nous bousculer, de marquer une rupture à force de trop en faire. Dans l’émotion, ou dans le pur délire. Car je crois que pour tout sériephile, il y a des moments qui restent gravés à jamais dans la mémoire. Des moments qui sont des raisons à elles seules de regarder certaines séries. Et pour moi, en voici quelques-uns :

- le Bébé dansant que voit Ally McBeal, signe que le personnage devenait à moitié fou, trouvaille dingue, il faut bien l’avouer.

- les premiers coups de pieds à des vampires de Buffy, à la fin de “The Harvest”. Voir Buffy partir exterminer le Maître, à la fin de la Saison, sur le générique de la série. Voir Buffy se sacrifier et se jeter dans le vide, à la fin de la Saison 5. Le final de la série, passé à une heure indécente, qui m’a fait me coucher plus tard que d’habitude un samedi soir devant la télé.

- Pour ALIAS, outre l’une des scènes ouvrant le second épisode de la série, le plan-organigramme du SD-6 révélé à Sydney, il y a aussi la scène où elle et sa nemesis, Anna Espinosa, ouvrant une mallette contenant un code numérique binaire composé de 1 et de 0, obligé de l’apprendre super-vite, et de le recracher à leurs agents de liaison.

- Doctor Who, ce sont 2 moments de la saison 2 : le Docteur rencontrant une créature de feu maléfique, apparemment le diable en personne, scène portée par un David Tennant habité, et le final de la même saison, les adieux déchirants à Rose. Dire qu’on nous refera le même coup, au même endroit, deux saisons plus tard… Et d’autres moments encore, dont je parle dans mes reviews.

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- Farscape, c’est d’avoir donné vie à une marionnette, le fameux Rygel. De nombreuses scènes avec lui, donc, mais aussi l’épisode “We Won’t Get fooled again”, ou le faux retour de Crichton sur Terre, plein de moments cultes : Ka D’Argo en chemise hawaiienne. Bialar Crais en flic à… talons-aiguilles. Zhaan dans un délire S-M. L’aspect craspec de la série. Le fait de n’avoir peur de rien, comme de proposer un épisode avec des passages en cartoon / Dessin Animé.

- L’épisode “Far Beyond the Stars” pour Star Trek : Deep Space Nine, un monument, une mise en abyme dde la S-F, un hommage aux années 50 où le jour à explosé grâce aux pulps. Et sa conclusion bouleversante, où un personnage affirme contre toutes les lois de l’univers son existence, et l’existence de ses personnages. Une rupture du 4ème mur, en quelque sort.

Et d’autres encore, bien entendu… 

Et vous, quels souvenirs gardez-vous des séries que vous regardez ?

KNIGHT

jeudi, 21 octobre 2010

Conviction : Premières impressions...

Conviction 1.jpgRécemment, j’avais commandé chez CDiscount le coffret de cette courte série créée par Dick Wolf, annulée au bout de 13 numéros. La série, qui n’avait pas convaincu lors de sa diffusion les Américains, et restée je crois inédite en France de toute diffusion, n’a pas davantage convaincu en DVD, puisque les coffrets sont soldés pour une bouchée de pain; Alors qu’en est-il de cette série ?

Hé bien d’abord, il faut rappeler qui est Dick Wolf, et d’où il vient. Dick Wolf est un de ces producteurs de télévision aux doigts d’or, qui a percé lors de la décennie des 90’s, et qui aligne quelques belles réussites : Law and Order, série accumulant 20 saisons, et ses deux séries-satellites, Law and Order : Special Victims Unit, et Law and Order : Criminal Intent. Des séries très populaires et très regardées. Bien sûr, il y a quelques échecs dans sa carrière, mais ce genre de choses est arrivé à d’autres, même les plus brillants, et est inévitable. Conviction en fait malheureusement partie.

Sur le papier, la série avait quelques atouts : un casting aguicheur fait de certains visages connus du petit écran, comme Julianne Nicholson (vue dans Ally McBeal), Eric Balfour (vu entre autres dans le Pilote de Buffy, the Vampire-Slayer, 24 ou encore Six Feet Under), J. August Richard (le Gunn de Angel), ou encore Milena Govich, que l’on reverra dans Law and Order dans le rôle d’une inspectrice de police. Et puis également, vu que nous sommes dans un univers partagé (toutes les séries de Dick Wolf sont censées se dérouler dans le même univers fictionnel), la présence de Stephanie March, qui reprend son rôle de la Procureure Alexandra Cabot, personnage régulier de Law and Order : Special Victims Unit. Même si son personnage a peu d’importance, et qu’on la verra peu.

Conviction 3.jpgAlors de quoi ça parle ? Hé bien plutôt qu’un lien avec Law and Order : Special Victims Unit, la série me semble surtout être une excroissance de Law and Order quant au fait d’expliquer le fonctionnement de la justice américaine au grand public. Si j’ai bien compris, il y a tellement d’affaires qui occupent la justice américaine qu’un procureur seul ne pourrait s’en sortir, et chacun a donc des “lieutenants”, des personnes chargées de le représenter, ayant la même autorité judiciaire que lui, des Assistants du Procureur. La série se propose de suivre plusieurs d’entre eux travaillant dans le même bureau, et ayant le point commun d’être assez “jeunes”. On a donc une série “bâtarde” qui oscille entre plusieurs sous-genres : la série judiciaire, bien sûr, et la série où l’on suit des jeunes dans un nouveau domaine, comme dans Grey’s Anatomy, Urgences avant elle avec le personnage de Carter, les Bleus dans la police, ect. Du coup, ben… Il y a des scènes attendues concernant la naïveté des personnages dans leur nouveau métier, et on suit les affaires de coeur et les histoires d’amour des uns et des autres, au milieu des intrigues des épisodes. Côté histoires judiciaires, tous les thèmes classiques sont remâchés, rabattus, des thèmes qu’on a vus cent fois, mille fois ailleurs : la femme battue, le dealer ou la famille qui se retrouve dans la panade à cause d’un membre dealer, viol, vol, meurtre, etc… La série propose quasiment pas, “Dick Wolf’s touch” oblige, de caractère feuilletonnant. On a donc l’impression de regarder une série dérivée de The Practice, une des séries judiciaires de David E. Kelley, mais sans d’évolution notable dans les personnages, tout au plus dans certaines histoires de coeur. Mais côté “procureur”, donc, plutôt que côté “avocat”. Et puis il y a Christina Finn. Personnage interprété par Julianne Nicholson, qui cherche en vain l’amoooooouuuuurrrrr… Qui court d’une tentative à l’autre, essayant de séduire, ou qu’on essaie tant bien que mal de caser, parce qu’arrive la trentaine, et qu’à 30 ans faut pas se retrouver tout seul. Son personnage semble être un copier / coller de celui d’Ally McBeal, le côté “faitaisie” / “folie douce” en moins.

Donc, pour résumer, Conviction, c’est une série sympathique, mais loin d’être indispensable. Une série dans le genre de celles qu’écrivait David E. Kelley, sans être aussi drôle, ou brillante. Pas de plaidoiries flamboyantes, ce n’est pas le but, et pas de réflexion de fond sur des aspects de la société américaine, comme dans Law and Order.

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